RÉCONCILIATION



Questions sur la confession

Pourquoi se confesser à un prêtre? Peut-on se confesser directement à Dieu?
    On peut recevoir le pardon de nos péchés par la prière ou par la participation à l'eucharistie. Il faut reconnaître ses péchés devant Dieu, les regretter et se disposer à recevoir le pardon. On peut dire le "Je confesse à Dieu" et "L'acte de contrition". La confession à un prêtre n'est pas le lieu exclusif du pardon, au début de la messe il y a une préparation pénitentielle. Mais tout cela et suffisant quand il s’agit des péchés légers.

Alors pourquoi se confesser à un prêtre?
    Le sens de la confession est différent, on se confesse à Dieu par le ministère de l'Église. La confession des péchés est un sacrement. Il y a dans le sacrement une plus grande efficacité au niveau de l'âme. C'est la "grâce sacramentelle", qui donne force, consolation et courage dans le combat de chaque jour contre le mal et le péché. La confession permet aussi au prêtre de donner d'utiles conseils et d'aider l'évolution de la personne.
    Lorsqu'on a commis des fautes graves qui nous ont coupés du Christ, il faut faire une confession de ses péchés et recevoir le sacrement du pardon pour rentrer en pleine communion avec Dieu. Même si l'on n'a commis que des fautes légères, le sacrement est un don de Dieu qui nous offre l'assurance d'être pardonnés et la force pour combattre le péché. Il renforce notre union à Dieu et nous remet en route.

Plusieurs types de confession
    La confession de conversion transforme la vie du pénitent et lui fait prendre conscience d'un changement radical.
    Elle le renouvelle par l'expérience sensible de la grâce de Dieu. Celui qui se convertit peut être saisi brusquement par la grâce ou être conduit à la conversion par étapes.
La confession de relèvement après une faute grave rétablit dans la communion avec Dieu.

La confession fréquente
    La confession fréquente conduit à un approfondissement de la conscience du péché devant l'amour de Dieu pour nous et nous renforce dans la conviction que l'on fait partie du monde des pécheurs. La confession fréquente est une aide réelle sur le chemin de la sanctification. Le pape Jean Paul II a encouragé les fidèles et les prêtres à la confession fréquente. Cependant un danger guette la confession fréquente: la routine.

Quelle différence y a-t-il entre l'entretien avec un psy et la confession à un prêtre? (divan ou confessionnal)
    Confession et psychanalyse ont des points de convergence: s'exprimer verbalement devant un autre qui écoute.
    Mais il y a des différences fondamentales. La confession des péchés est un acte religieux dans lequel le sujet reconnaît son péché et demande à être pardonné. La psychanalyse est un travail d'investigation sur soi-même afin de dénouer des problèmes psychiques. Le psy aide la personne à mieux se connaître et à s'assumer. Le prêtre lui montre l'amour de Dieu et sa miséricorde capable, par le pardon, de la guérir de ses faiblesses.

Faut-il se confesser avant de communier?
    On n'est pas obligé de recevoir le sacrement de réconciliation avant de communier comme cela se faisait autrefois, avec la confession fréquente, dans un temps marqué par le pessimisme janséniste. Cependant, on doit demander pardon de ses péchés avant de communier, et recevoir le sacrement de réconciliation si l'on a fait des fautes graves.

SECRET DE LA CONFESSION

1. Le secret de la confession sur le plan religieux
    Le prêtre qui donne le sacrement de réconciliation doit conserver absolument le secret sur ce qu'il a appris par la confession. Selon le code de droit canonique (canon 983) le secret de la confession est absolu. Il ne souffre pas d'exceptions. Si le prêtre violait ce secret, qui porte sur les péchés entendus et l'identité du pécheur, il serait excommunié (Code de Droit Canon n°1388,1).

2. Le secret de la confession sur le plan légal
    Sur le plan légal, le secret de la confession est garanti par le secret professionnel. La loi française, dans sa jurisprudence, a admis dès 1891 que la confession sacramentelle était couverte par le secret professionnel. Le secret professionnel est strictement limité aux médecins, aux prêtres catholiques dans le cadre de la confession, et aux avocats. Le secret de la confession est le seul reconnu et efficacement protégé.

CONFESSION PAR TÉLÉPHONE?

    La demande de confession par téléphone existe en France et en Egypte, mais les évêques de France déclarent qu'elle est invalide et le patriarche copte interdit de se confesser par téléphone.

Confession par téléphone condamnée par les évêques de France
    Un site internet intitulé "Avec le fil du Seigneur, confessez vous par téléphone" existe depuis février 2010. Il propose une pseudo-confession par téléphone et donne un numéro. C'est monsieur Hautier, dirigeant d'Aabas Interactive (Société de serveurs vocaux), qui a décidé de lancer ce service de "confession" par téléphone. Mgr Bernard Podvin, porte parole de la Conférence des évêques de France a déclaré que cette incitative privée n'a aucunement l'aval de l'Eglise catholique en France. Se confesser par téléphone n'est pas une confession sacramentelle qui requiert la présence effective d'un prêtre. On ne peut donc pas obtenir le pardon de ses péchés par téléphone.

CONFESSION EN LIGNE PAR INTERNET?

    Certaines personnes aimeraient non seulement pouvoir se confesser par téléphone, mais se confesser en ligne et recevoir l'absolution par courrier électronique, par e-mail. Elles se sentiraient plus à l'aise dans l'anonymat d'internet. Cette pratique ne correspond pas à la nature du sacrement de la réconciliation. La confession par internet est invalide.

Incompatible avec le sacrement de réconciliation
    La confession des péchés n'est pas seulement un moyen pour effacer ses péchés, mais le lieu d'une relation avec Dieu. Le sacrement (aveu des péchés, contrition du pénitent et pardon donné par le prêtre) exige une relation personnelle entre le prêtre et le pénitent. Cette relation humaine exprime la relation de réconciliation avec Dieu. Puis, le prêtre, pour donner le pardon, ne dit pas seulement une parole, mais il réagit et communique, là encore, avec une personne réellement présente. De plus, un message internet ne respecte pas la règle du secret de la confession, car il est disponible et consultable pendant un certain temps.
    Bien sûr, vous pouvez trouver un prêtre à qui confier vos péchés sur internet. Cependant, il ne peut être question de sacrement de pénitence (et d'absolution) par internet, de confession par téléphone ou par correspondance. Il faut obligatoirement la présence physique du fidèle et du confesseur. Ce n'est donc pas possible de recevoir l'absolution en ligne, le pardon des péchés par internet.

Question pour l'avenir?
    On peut se demander si le progrès de la technique informatique (webcam, 3 dimensions...) ne rapprochera pas suffisamment le virtuel du réel pour que des sacrements comme le Mariage et la Réconciliation deviennent possibles par internet.
    Par contre les sacrements de baptême, de confirmation, de l'eucharistie, de l'ordre et de l'onction des malades ne seront jamais possibles par internet. En effet il faut que l'eau coule sur le baptisé, que l'on mange et que l'on boive le pain et le vin consacrés, que l'on fasse les onctions d'huile sainte.
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Comment se préparer à la confession?

     Pour se préparer à la confession, il est fortement conseillé de relire les 10 commandements, chemin de vérité, de salut et de vie. « JE SUIS le Seigneur, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude » (Ex 20,1)

1. « Je suis le Seigneur ton Dieu, tu n'auras pas d'autre Dieu que moi » (Ex 20,2)
Cette Parole de Dieu m'interroge sur ma relation à Dieu
     Qu'est-ce qui guide ma vie, n'ai-je pas d'autres dieux: horoscope, voyance, guérisseurs, magie, spiritisme, argent, sport, TV, jeux...? M'arrive-t-il de donner un temps exagéré au travail, aux jeux, TV, argent, ma carrière, un champion, une star...? Si j'ai des doutes dans la foi, est-ce que j'essaye d'être éclairé par une personne compétente? Est-ce que je prends régulièrement un temps pour prier « le Père qui voit dans le secret » (Mt 6,6), pour connaître Dieu, lui parler, l'écouter...?

2. « Tu ne prononceras pas le Nom du Seigneur à faux » (Ex 20,7)
Cette Parole de Dieu m'interroge sur le respect que je dois à Dieu
     M'arrive-t-il de dire des paroles de reproche contre Dieu, de blasphémer, de le nier, de le refuser? Dans de grandes épreuves, par exemple, est-ce que je m'enferme dans des réactions de haine contre Dieu?

3. « Souviens-toi du jour du Seigneur pour le sanctifier » (Ex 20,8-10)
Cette Parole de Dieu m'invite à faire du dimanche un Jour Saint
      Est-ce que j'assiste à la messe du dimanche? Est-ce vraiment un jour pour le repos, la famille, la gratuité, la détente? La préparation d'un examen ou mon travail sont-ils devenus si envahissants que je ne réserve plus aucun temps pour ma vie chrétienne?

4. « Honore ton père et ta mère » (Ex 20,12)
Cette Parole de Dieu m'invite à m'interroger sur mes relations familiales
    Est-ce que j'accorde un juste « poids » (ni trop ni trop peu) à mes relations avec mes parents? mes grands-parents? Est-ce que je les respecte tout en connaissant leurs limites? Quel type de relation est-ce que j'entretiens avec mes frères et sœurs, mes enfants?

5. « Tu ne tueras pas » (Ex 20,13)
Cette Parole de Dieu m'interroge sur ma vie agressive
     Est-ce que je ne tue pas ma santé par le surmenage, une vie déréglée, un recours à une drogue? Est-ce que je ne tue pas le goût de vivre ou la réputation de certaines personnes en les méprisant ou en les ridiculisant? Mon imprudence ou ma passion de la vitesse sur la route ne risquent-elles pas d'être meurtrières? M'est-il arrivé de subir un avorte- ment ou d'inviter une amie à le faire?

6. « Tu ne commettras pas d'adultère » (Ex 20,14)
Cette Parole de Dieu m'interroge sur ma sexualité
     Comment est-ce que je me comporte avec les personnes du sexe opposé? Est-ce que je les respecte ou profite d'elles au gré de mes désirs? Est-ce que je me laisse aller au gré de mes pulsion ou est-ce que j'essaie de maîtriser mes gestes et mes regards?

7. « Tu ne voleras pas » (Ex 20,15)
Cette Parole de Dieu concerne ma soif de posséder et la justice sociale
     M'est-il arrivé de voler? Il y a beaucoup d'injustice dans le monde. Est- ce que j'essaie de rejoindre d'autres personnes pour me sensibiliser à cette question? Comment j'utilise les choses qui sont à tout le monde, celles qu'on me prête?

8. « Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain » (Ex 20,16)
Cette Parole de Dieu concerne l'usage que je fais de la parole
     M'arrive-t-il de mentir dans des circonstances qui peuvent avoir des conséquences graves? M'est-il arrivé de faire des promesses importantes et de ne pas les tenir? Ai-je souligné publiquement et méchamment des défauts de quelqu'un (médisance)? M'est-il arrivé d'attribuer faussement et volontairement à quelqu'un, un mal qu'il n'a pas commis (calomnie)?

9. « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain » (Ex 20,17)

10. « Tu ne désireras rien de ce qui est à ton prochain » (Ex 20,17)
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Comment se confesser?

Le pénitent: Bénissez-moi mon Père, parce que j'ai péché.
Le prêtre: Que Dieu vous bénisse et que son Esprit nous éclaire!

Aveu des péchés: Seigneur, je te demande pardon pour... 

Le prêtre invite à une pénitence pour réparer ce qui a causé du tort à soi-même, au prochain ou à Dieu. 

Acte de contrition: « Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît; je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence.» 

Absolution:
Le prêtre: «Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde;
                  par la mort et la résurrection de son Fils,
                  Il a réconcilié le monde avec Lui et II a envoyé l'Esprit Saint pour la rémission des péchés.
                  Par le ministère de l'Eglise qu'il vous donne le pardon et la paix,
                  ET MOI, AU NOM DU PÈRE ET DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT,
                  JE VOUS PARDONNE TOUS VOS PÉCHÉS.»
                  AMEN

Le prêtre: Béni soit Dieu
Le pénitent: Maintenant et toujours


Pour rendre grâce lire par ex.:
« Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son Nom » (Ps 34, 3-4).
« Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait » (Ps 116).
« Je t'aime, Seigneur, ma force, Dieu, mon libérateur, mon arme de victoire » (Ps 18).

Psaumes: 66, 107, 118.
Avec Marie: Magnificat (Lc 1, 46-55).

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Jésus explique à Pierre la confession 
Texte présenté par Diane Clément

    Extraits du livre "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" par Maria Valtorta. Qui est Maria Valtorta? Maria Valtorta est une mystique chrétienne ayant bénéficié de 1943 à 1947 de visions des scènes de l'Évangile réunies dans une œuvre monumentale: "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé". Cette œuvre de grande diffusion a bénéficié de soutiens éminents au sein même de la hiérarchie catholique. Les "visions" et "dictées" qu'ils relatent doivent être considérées simplement comme les formes littéraires dont s'est servi l'auteure pour raconter, à sa manière, la vie de Jésus. 
Livre 8, chapitre 16, page 140 de L'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta 


Quel péché avant de condamner?

    « ...beaucoup moins grave est la faute de celui à qui on a refusé du pain et qui en dérobe au prochain pour passer sa faim et celle de ses enfants. Rappelle-toi, aussi bien pour le luxurieux que pour le voleur, il faut de la mesure quand on juge le nombre des fautes, les circonstances et leur gravité et aussi de la mesure pour apprécier le degré de connaissance du pécheur pour le péché commis, au moment où il le commettait. 
    En effet, celui qui agit en pleine connaissance pèche davantage que celui qui agit par ignorance, et celui qui agit en consentant librement pèche davantage que celui qui est poussé au péché.
    En vérité je te dis que parfois il y aura des actes qui auront l'apparence du péché et qui seront un martyre et auront la récompense donnée pour un martyre souffert.
    Et rappelle-toi surtout, dans tous les cas, avant de condamner, que toi aussi tu as été un homme et que ton Maître, que personne n'a jamais pu trouver en état de péché, n'a jamais condamné personne qui se fût repenti d'avoir péché.
    Pardonne soixante-dix-sept fois, et même soixante-dix-sept fois sept fois, les péchés de tes frères et de tes enfants. Parce que fermer les portes du Salut à un malade, seulement parce qu'il est retombé dans sa maladie, c'est vouloir le faire mourir. »
Grand enseignement de Jésus. Livre 8, Chapitre 16, pages 137/138


Les sept questions pour une confession: 

    Quand tu seras Maître, Médecin et Pasteur à ma place et dans mon rôle, et quand un fidèle viendra pleurer à tes pieds les troubles qui lui viennent de ses actes ou de ceux d'autrui, tu dois toujours avoir présent à ton esprit l'ensemble de ces sept questions. 
    Qui: Qui a péché? 
    Quoi: Quelle est la matière du péché? Où: En quel lieu? 
    Comment: En quelles circonstances? 
    Avec quoi ou avec qui: L'instrument ou la créature qui a été la matière du péché? 
    Pourquoi: Quelles sont les impulsions qui ont créé l'ambiance favorable au péché? 
  Quand: Dans quelles conditions ou avec quelles réactions, et si c'est accidentellement ou par suite d'habitudes malsaines? En effet, tu vois, Simon, la même faute peut avoir des nuances et des degrés infinis selon toutes les circonstances qui l'ont créée et les individus qui l'ont accomplie. 
    Par exemple... Considérons deux péchés qui sont des plus répandus, celui de la concupiscence charnelle et celui de la concupiscence des richesses. 
   Une créature a fait un péché de luxure, ou croit avoir fait un péché de luxure. Car parfois l'homme confond le péché et la tentation, ou bien porte le même jugement sur des excitations créées artificiellement par un appétit malsain, et les pensées qui s'élèvent par la réaction d'une souffrance maladive, ou aussi parce que parfois la chair et le sang ont des appels imprévus qui résonnent dans l'âme avant qu'elle ait le temps de se mettre en garde pour les étouffer. On vient te dire: "J'ai péché par luxure". Un prêtre imparfait dirait: "Anathème sur toi". Mais toi, mon Pierre, tu ne dois pas parler ainsi. Car tu es le Pierre de Jésus, tu es le successeur de la Miséricorde. Et alors, avant de condamner, tu dois examiner et toucher doucement et prudemment le cœur qui pleure devant toi pour connaître tous les aspects de la faute réelle ou supposée ou du scrupule. 
    J'ai dit: doucement et prudemment. Te rappeler qu'en plus que d'être Maître et Pasteur, tu es Médecin. Le médecin n'envenime pas les plaies. Prompt à couper s'il y a de la gangrène, il sait pourtant découvrir et soigner d'une main légère s'il y a seulement une blessure avec déchirure de parties vivantes qu'il faut rassembler et non pas arracher. 
    Et te rappeler qu'en plus que d'être Médecin et Pasteur, tu es Maître. Un maître règle ses paroles suivant l'âge de ses disciples. Il serait scandaleux ce pédagogue qui à de jeunes enfants révélerait les lois animales que les innocents ignorent en leur donnant ainsi des connaissances et des malices prématurées. Quand aussi on s'occupe des âmes, c'est avec prudence qu'il faut les interroger. Se respecter et respecter les autres. 
    Cela te sera facile si, en toute âme, tu vois un fils. Le père est naturellement maître, médecin et guide de ses enfants. Aussi quelle que soit la créature qui est devant toi, troublée par une faute ou par la crainte d'avoir fauté, aime- la d'un amour de père, et tu sauras juger sans blesser et sans scandaliser. » 

Rembrandt "Fils prodigue" 

Padre Pio et la guérison par la confession 

     En 1919, un homme de 62 ans, qui vivait à Foggia (Italie), devait s'aider de deux bâtons pour pouvoir marcher. En effet, il s'était fracturé les jambes en tombant de calèche et aucun médecin n'avait pu le guérir. 
      Après qu'il se fut confessé à Padre Pio, ce dernier lui dit: «Lève-toi, jette ces bâtons et va-t'en.» Sous les regards émerveillés de nombreux témoins, l'homme obéit et s'en fut en marchant, sans l'aide de bâtons. 
     Un fait spectaculaire, qui créa tout un émoi dans la province où vivait Padre Pio, se produisit en 1919 dans la vie d'un jeune homme. Atteint de typhus dès l'âge de 4 ans, il était demeuré rachitique et présentait deux excroissances très apparentes. Un jour, après l'avoir confessé, Padre Pio posa sur lui ses mains stigmatisées. L'adolescent agenouillé se releva complètement guéri. 

     Une dame a raconté: 
    «En 1947, j'avais 38 ans et souffrais d'une tumeur intestinale visible sur radiographie. Une intervention chirurgicale fut jugée nécessaire. Avant d'entrer à l'hôpital, je tenais à me confesser à Padre Pio. C'est ainsi que mon mari, ma fille et son amie m'accompagnèrent à San Giovanni Rotondo. 
    J'avais l'intention de confier mon problème à Padre Pio mais, à un certain moment, il sortit du confessionnal et s'en fut. Déçue de n'avoir pu me confesser à lui, je me mis à pleurer. Mon mari confia à un autre moine le motif de notre pèlerinage; le moine promit d'en parler à Padre Pio. Peu après, dans le couloir du monastère, on m'appela. Padre Pio, bien que très entouré, m'écouta attentivement. Il m'interrogea quant au motif de ma visite et me réconforta, disant que j’étais entre bonnes mains et qu'il prierait pour moi, ce qui m'étonna d'autant plus que Padre Pio ne me connaissait, ni ne connaissait le chirurgien. Je subis l'intervention avec espoir et sérénité. Le chirurgien fut le premier à crier au miracle. 
     En effet, radiographies en mains, il pratiqua une ablation d'appendice, car il n'y avait plus aucune trace de tumeur. Ce chirurgien, qui n'était pas croyant, fut converti et, par la suite, fit placer des crucifix dans toutes les salles de la clinique. 
     Après une brève convalescence, je revins à San Giovanni Rotondo, voir Padre Pio. Il se dirigeait vers la sacristie mais, quand il me vit, il se retourna et me dit, souriant: «Comme tu vois, tu es revenue ...». Je lui baisai la main, l'émotion me faisant retenir sa main entre les miennes.» 

     Un homme raconte : «Depuis plusieurs jours, j'avais une enflure très douloureuse au genou gauche. Le médecin m'avait dit qu'il s'agissait d'un cas assez compliqué et m'avait prescrit une série d'injections. Avant d'entreprendre ce traitement, j'eus l'idée de consulter Padre Pio. 
     Après m'être confessé, je lui parlai de mon genou et lui demandai de crier pour moi. Vers la fin de l'après-midi, comme je m'apprêtais à partir, la douleur disparut soudainement. J'examinai mon genou: il n'était plus enflé et avait le même aspect que le genou droit. Alors je revins en courant remercier Padre Pio. «Ce n'est pas moi que tu dois remercier, me répondit Padre Pio, mais le Seigneur.» Puis, avec un sourire, il ajouta: «Dis à ton médecin de s'administrer lui- même ces injections.» 

     Puglia, en Italie, un homme très matérialiste était connu pour la véhémence de ses propos sur la foi et pour son ardeur à combattre la religion. Son épouse, quant à elle, était religieuse, mais son époux lui avait formellement interdit d'aller à l'église, de même que de parler de Dieu à leurs fils. En 1950, l'homme tomba malade. Le diagnostic était atterrant: «tumeur incurable au cerveau et tumeur incurable à l'oreille droite». Voici ce que raconta le malade: «Je fus conduit à l'hôpital de Bari. J'avais peur de souffrir et de mourir. Si peur que mon âme forma le désir de se tourner vers Dieu, ce que je n'avais pas fait depuis l'enfance. De Bari, je fus transporté à Milan pour y subir une intervention chirurgicale qui allait peut-être me sauver la vie. Le médecin auquel je fus confié m'informa qu'il s'agissait d'une intervention très risquée et dont il était impossible de prévoir l'issue. Pendant que je me trouvais à Milan, une nuit, je rêvai de Padre Pio. Il m'imposa les mains et me dit: «En peu de temps, tu guériras.» Au matin, je me sentais mieux. Les médecins furent étonnés de me voir en meilleur état, mais jugèrent néanmoins une intervention indispensable. Peu avant l'intervention, je pris panique, m'enfuis de l'hôpital et me réfugiai chez des parents, à Milan, où ma femme se trouvait aussi. Au bout de quelques jours, la douleur revint et fut si intense que je dus retourner à l'hôpital. Les médecins, indignés de ma fuite, ne voulurent pas me traiter, mais écoutèrent finalement leur conscience professionnelle. Or, avant de pratiquer l'intervention, ils m'administrèrent d'autres tests: quel ne fut pas leur ébahissement de constater qu'il n'y avait plus aucune trace de tumeur. J'étais surpris aussi, bien que moins étonné que les médecins. En effet, pendant que je subissais les examens, j'avais perçu un intense parfum de violettes, signe de la présence de Padre Pio. Avant de quitter l'hôpital, je demandai le compte des honoraires. On me répondit : «Vous ne nous devez rien, puisque nous n'avons rien fait pour vous guérir.» Après avoir obtenu mon congé, je tins à me rendre à San Giovanni Rotondo, avec mon épouse, pour remercier Padre Pio. J'étais certain que c'était lui qui m'avait obtenu la guérison. Mais quand je pénétrai dans l'église du couvent de Notre-Dame-de- Grâces, une douleur si forte me gagna que je perdis connaissance. Deux hommes me portèrent jusqu'au confessionnal de Padre Pio. Je revins à moi, bien que faiblement et, voyant à peine Padre Pio, je lui dis: «J'ai cinq fils et je suis très malade: sauvez-moi, Padre, sauvez-moi la vie.» Il me répondit: «Je ne suis pas Dieu — je ne suis pas non plus Jésus-Christ; je suis un prêtre comme les autres, ni plus, ni moins. Je ne fais pas de miracles, moi.» Mais je le suppliai en pleurant: «Je vous en prie, Padre, sauvez-moi ...» Padre Pio garda le silence un moment, puis leva les yeux au ciel et je vis qu'il priait. De nouveau, je perçus un intense parfum de violettes. Puis, Padre Pio me dit: «Rentre chez toi et prie. Je prierai pour toi. Tu guériras.» Je revins à la maison et, par la suite, mon mal disparut.» 

     Un homme a raconté: 
     «Il y a nombre d'années, en 1950, ma belle-mère fut hospitalisée pour subir l'ablation chirurgicale d'une tumeur maligne au sein gauche. Quelques mois plus tard, elle dut subir une autre intervention, cette fois au sein droit. Comme le mal semblait se propager, les médecins de l'hôpital de Milan ne donnaient plus à la malade que trois ou quatre mois à vivre. 
    À Milan, quelqu'un nous parla de Padre Pio, ainsi que des miracles attribués à son intercession. Je partis immédiatement pour San Giovanni Rotondo. Quand vint mon tour de confession, je demandai à Padre Pio la grâce de la guérison pour ma belle-mère. Padre Pio poussa deux longs soupirs et dit: «Prions, prions tous, et elle guérira!» Il en fut ainsi. 
     Après l'intervention, ma belle-mère se rétablit et alla remercier Padre Pio qui, souriant, lui dit: «Va en paix, ma fille! va en paix!» C'est ainsi qu'au lieu des trois ou quatre mois que lui donnaient les médecins, ma belle-mère vécut encore dix-neuf ans et en fut à jamais reconnaissante à Padre Pio.»


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EXAMEN DE CONSCIENCE DES JEUNES - proposition

      Présente-toi en toute vérité devant Dieu, devant tes frères et devant toi-même en reconnaissant avec humilité :es péchés. Demande à Jésus d'éclairer tes ténèbres et que la lumière de son amour t'aide à découvrir ce qui t'éloigne de Dieu.

Prière avant la confession:     Esprit Saint, viens à mon aide; fais que je me souvienne de tous mes péchés et que je les regrette sincèrement; aide moi à bien me confesser et à changer de vie. - Très Sainte Vierge Marie, priez pour moi, afin que je fasse une bonne confession et que je reçoive le pardon de mes péchés. - Amen.

     Dieu est fidèle dans l'amitié avec chaque homme. Dans Son Fils il nous a aimés jusqu'au bout.

Est-ce que je me préoccupe de faire grandir mon amitié avec Dieu? Est-ce que je prends soin de rencontrer le Seigneur dans la prière personnelle du matin ou du soir, dans la lecture de la Bible et dans l'Eucharistie? Est-ce que je partage avec Jésus tout ce qui m'arrive et ce que je vis? Est-ce je prie l'Esprit Saint de m'éclairer dans mes choix quotidiens? Est-ce que je me préoccupe de développer et d'approfondir ma foi (par les catéchèses, la lecture de livres ou de revues religieuses)?

Notre développement personnel s'effectue en communauté. Si l'homme reste seul avec ses faiblesses, comme Judas il perd la vie.

Quelle est ma participation à la vie de famille? Est- ce que par mon comportement j'ai fait du mal à mes parents, à mes proches, aux professeurs, à mes camarades ou à d'autres personnes? Quelle est mon attitude en cas de mésentente avec mes parents, mes frères et sœurs, mes camarades ou d'autres personnes? Est-ce que je suis capable de pardonner les torts subis? Est-ce que je demande pardon lorsque j'ai fait du mal? Est-ce j'aide à croître spirituellement ceux que je rencontre à l'école, au travail, dans mon milieu de vie? Est-ce que je remercie Dieu pour les amitiés que je vis ? Est-ce que je respecte le bien d'autrui (vol, restitution des objets empruntés)? Est-ce que je me préoccupe trop de l'opinion des autres à mon sujet? Quels sont mes amusements?

Chacun de nous depuis le baptême est devenu le temple du Saint Esprit.

Est-ce que j ' exprime au Seigneur ma reconnaissance pour cette grâce immense ? Comment est-ce que je me préoccupe d'en rester digne? Est-ce que je suis attentif à garder la pureté des mes pensées, de mes désirs et de mes actions ? Est-ce que je respecte le sixième et le neuvième commandement? Est-ce que je prie Dieu pour qu'il me guide dans les choix quotidiens (choix des revues, livres, films, rencontres)? Est-ce que par mes paroles ou par mon comportement je n'incite pas d'autres à pécher? Est-ce que par mes paroles ou par mon comportement je n'atteins pas les autres dans leur dignité? Est-ce que je me préoccupe de ma santé et de celle des gens que je rencontre? ( Est-ce que je ne détruis pas ma santé par l'alcool, les cigarettes, les drogues)? Quel est le défaut majeur que je voudrais diminuer?

Un autre examen de conscience pour + de 13 ans

EXAMEN DE CONSCIENCE DES ENFANTS - proposition
  
     Regarde la croix. A Jésus qui est mort pour toi, demande d'abord la grâce de bien connaître tes fautes. Dis-lui:
«O Jésus, mets la lumière dans mon cœur et la vérité sur mes lèvres afin que je connaisse et accuse bien tous mes péchés». Cherche maintenant les fautes que tu as faites en parcourant la liste suivante pour t'aider:
Envers Dieu
  • J'ai passé des journées entières sans prier Dieu.
  • J'ai prononcé le nom de Dieu sans respect (... fois).
  • J'ai manqué la messe du dimanche par m; faute (... fois).
  • J'aurais du communier plus souvent.
  • J'ai communié sans penser à Jésus, sans sérieux, en m'amusant.
  • J'ai communié malgré des fautes graves non accusées en confession.
  • J'ai ri et bavardé à l'église au lieu de prier. J'ai eu honte de me montrer chrétien, chrétienne devant les autres.
Envers les autres
  • J'ai désobéi à mes parents, aux prêtres, au) maîtres d'écoles. J'ai répondu grossièrement, ave< insolence.
  • J'ai eu de la haine, de la jalousie, de 1; vengeance. J'ai cherché la dispute, j'ai donné de coups.
  • Je n'ai pas voulu pardonner.
  • J'ai fait exprès de la peine aux autres.
  • Je n'ai pas voulu aider, faire plaisir, partager
  • J'ai été égoïste (cela veut dire: tout pou moi, les autres ne comptent pas).
  • J'ai donné le mauvais exemple.
  • J'ai volé de l'argent (...combien?), d'autres choses (quoi?). J'ai menti pour m'excuser, pour me vanter, pour faire punir les autres.
  • J'ai triché en classe, en jouant..., en composition...
  • J'ai été hypocrite (je n'ai pas dit ce que je pense pour me faire bien voir).
Envers moi-même
  • J'ai été orgueilleux, j'ai boudé.
  • J'ai pensé avec plaisir à de vilaines choses.
  • J'ai fait des gestes impurs, seul ou avec d'autres. Je n'ai pas respecté mon corps.
  • J'ai eu des conversations impures.
  • J ' ai été gourmand, j ' ai été coléreux, j ' ai été paresseux. Je n'ai fait aucun effort au catéchisme. Je l'ai manqué volontairement.
  • Autres péchés (si tu te souviens de fautes qui ne sont pas sur cette liste)

Prière pour exprimer le regret des péchés
     O Dieu, Père très bon, je regrette sincèrement mes péchés qui t'ont offensé. Je désire m'en accuser et changer ma vie. Je t'en supplie, par les mérites de Jésus Christ qui est mort pour nous sur la croix, pardonne-moi toutes mes fautes. Seigneur prends pitié de moi parce que j'ai péché.

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Nous confessons à l’église Notre Dame
  • tous les jeudis pendant l'adoration de 18h00 à 19h00 et 
  • tous les samedis du CARÊME avant la Messe du soir (à partir de 17h45)